Mon parcours
Je m'appelle Théophile et je suis actuellement en dexuième année d'histoire à l'université de Nantes.
J'ai effectué une scolarité normalement jusqu'au CP où des troubles de l'écriture sont apparus. Quant à la lecture j'ai appris à lire tout seul.
Plus l'école primaire avançait et plus il m'était difficile d'assimiler les mots avec une orthographe correcte.
A l'époque les professeurs disaient que cela passerait avec le temps.
Mais évidemment cela n'a fait qu'empirer.
Il a fallu attendre la 5ème où ma mère (professeur des écoles en maternelle) revenant d'une conférence sur la dyslexie a dit : "mais c'est tout lui ça".
J'ai donc passé un test chez une orthophoniste qui a détecté une dyslexie accompagné d'une dysorthographie (trouble de l'orthographe) et d'une dysgraphie (trouble du graphisme et de l'écriture).
Mais le dépistage n'empêche pas les professeurs de nié ou de fermer les yeux et de mettre sur ma dictée des -40/20. Si si c'est véridique. J'ai même recroisé en 2007 mon institutrice de CP qui ma demandé : "alors ton écriture s'est améliorée?".
Car il faut savoir qu'un enfant dyslexique tout au long de sa scolarité souffre dans son apprentissage.
Puis en 4ème et 3ème quelques professeurs ont essayés de mettrent en place des aménagements (tiers-temps [l'épreuve est rallongé du tiers du temps réglementaire], dictée plus courte, non-notation de l'orthographe dans les matières autres que le Français).
En 3ème nous avons également découvert que j'étais précoce/surdoué. J'ai donc changé d'établissement pour intégrer une classe d'Enfant Intelligemment Précoce du lycée/collège St Stanislas.
Le changement d'établissement s'est très bien passé, je me suis retrouvé dans une classe à petit effectif (12 élèves) avec des professeurs spécialisés et des élèves qui fonctionnaient comme moi.
J'ai redoublé ma troisième car je n'avais pas vu tout le programme.
J'ai donc passé mon brevet deux fois et à chaque fois j'ai eu le droit à un tiers-temps (obtenu grâce à l'infirmière et le médecin scolaire mais uniquement pour les exams).
Puis après obtention de mon brevet, avant de passer en seconde, j'ai passé un entretien en anglais pour participer au "projet Jacksonville" en floride. Il s'agissait d'un échange de correspondants. Je suis donc allé 5 semaines là-bas...
En seconde (option théâtre) a été mis en place un Projet d'Aide Individualisé qui comprenait : tiers-temps pour toutes les épreuves (même les contrôles sur table) et non-notation du français dans les autres matières.
J'ai voulu passé en 1ère L mais les professeurs ont jugé que j'en n'étais pas capable du fait de ma dyslexie et qu'avec ma précocité il valait mieux aller en 1ère scientifique.
En 1ère S (option théâtre) j'ai eu un PAI différent : Tiers-temps et ordinateur prêter par l'association PEP 44.
Mais ma moyenne ne s'améliorant pas j'ai dû redoubler.
C'est alors que je suis allé au lycée de ste Anne à Ste Anne d'Auray dans le Morbihan (56) pour faire musique Étude (option lourde musique) et intégré l'Académie de Ste Anne d'Auray (en tant que basse profonde, participation notamment aux folles journées 2008).
Une fois encore j'ai eu un PAI qui ma permis de prouver ma dyslexie à ma professeur d'anglais et d'espagnole qui pour elles, je cite : "mais tu n'es pas dyslexie, ça ne se voit pas sur ta copie".
Mais ce PAI avait encore un nouvel article : la lecture de consigne à voix haute. Ca été la révélation : je comprenais plus facilement les consignes et surtout les langues.
Mais ma moyenne scientifiques ne dépassant pas les 10 je n'avais pas le niveau pour une terminale S. En revanche mes notes littéraires dépassaient la moyenne !
Ainsi je suis passé en Terminale L (et oui c'est possible). A partir de là tout à été plus simple c'était plus mon élément. J'avais toujours un PAI : PC (le mien depuis la 2ème première S) + 1/3 temps + lecture des consignes à voix hautes et la possibilité pour moi de me relire à voix haute.
Pour la lecture des consignes j'avais acheter un dictaphone comme ça lors des contrôles communs les professeurs enregistraient l'exercice cela évitaient qu'ils tirent la tête pour certain.
J'ai donc passé mon bac L option musique, j'entends encore ma professeur d'anglais me dire :"on se revoit l'année prochaine" et ma professeur d'espagnole me dire "la fac? est-ce bien sérieux avec ton problème?".
Pour l'examun j'avais un Pc, un lecteur, possibilité d'oraliser et ils m'avaient donné un secrétaire pour les schémas.
Et bien vous savez quoi? J'ai eu mon Bac L option musique avec les félicitations du jury de musique pour ma prestation me donnant ainsi la note maximale.
Depuis la rentrée 2008 je suis en L1 histoire à l'université de Nantes. J'ai toujours un PAI (par le relais du handicap de l'université de Nantes), il a été beaucoup plus facile de l'appliquer et d'ailleurs les professeurs sont plus au faits de la dyslexie.
J'ai donc un PC en cours et pour les exam, un tier-temps pour les exam, et un lecteur si besoin est.
Moralité : ce n'est pas par ce que l'on est dyslexique que l'on ne peut rien faire. Si on est motivé on peut et on doit persévéré pour montrer à tous nos professeurs qui nous ont humilié (et oui y en a encore) que l'on en n'est capable.
C'est d'ailleurs pour cela que je me destine à l'enseignement pour que des élèves comme j'ai pu l'être ne soit plus traumatisé ni humilié par des professeurs.
J'ai effectué une scolarité normalement jusqu'au CP où des troubles de l'écriture sont apparus. Quant à la lecture j'ai appris à lire tout seul.
Plus l'école primaire avançait et plus il m'était difficile d'assimiler les mots avec une orthographe correcte.
A l'époque les professeurs disaient que cela passerait avec le temps.
Mais évidemment cela n'a fait qu'empirer.
Il a fallu attendre la 5ème où ma mère (professeur des écoles en maternelle) revenant d'une conférence sur la dyslexie a dit : "mais c'est tout lui ça".
J'ai donc passé un test chez une orthophoniste qui a détecté une dyslexie accompagné d'une dysorthographie (trouble de l'orthographe) et d'une dysgraphie (trouble du graphisme et de l'écriture).
Mais le dépistage n'empêche pas les professeurs de nié ou de fermer les yeux et de mettre sur ma dictée des -40/20. Si si c'est véridique. J'ai même recroisé en 2007 mon institutrice de CP qui ma demandé : "alors ton écriture s'est améliorée?".
Car il faut savoir qu'un enfant dyslexique tout au long de sa scolarité souffre dans son apprentissage.
Puis en 4ème et 3ème quelques professeurs ont essayés de mettrent en place des aménagements (tiers-temps [l'épreuve est rallongé du tiers du temps réglementaire], dictée plus courte, non-notation de l'orthographe dans les matières autres que le Français).
En 3ème nous avons également découvert que j'étais précoce/surdoué. J'ai donc changé d'établissement pour intégrer une classe d'Enfant Intelligemment Précoce du lycée/collège St Stanislas.
Le changement d'établissement s'est très bien passé, je me suis retrouvé dans une classe à petit effectif (12 élèves) avec des professeurs spécialisés et des élèves qui fonctionnaient comme moi.
J'ai redoublé ma troisième car je n'avais pas vu tout le programme.
J'ai donc passé mon brevet deux fois et à chaque fois j'ai eu le droit à un tiers-temps (obtenu grâce à l'infirmière et le médecin scolaire mais uniquement pour les exams).
Puis après obtention de mon brevet, avant de passer en seconde, j'ai passé un entretien en anglais pour participer au "projet Jacksonville" en floride. Il s'agissait d'un échange de correspondants. Je suis donc allé 5 semaines là-bas...
En seconde (option théâtre) a été mis en place un Projet d'Aide Individualisé qui comprenait : tiers-temps pour toutes les épreuves (même les contrôles sur table) et non-notation du français dans les autres matières.
J'ai voulu passé en 1ère L mais les professeurs ont jugé que j'en n'étais pas capable du fait de ma dyslexie et qu'avec ma précocité il valait mieux aller en 1ère scientifique.
En 1ère S (option théâtre) j'ai eu un PAI différent : Tiers-temps et ordinateur prêter par l'association PEP 44.
Mais ma moyenne ne s'améliorant pas j'ai dû redoubler.
C'est alors que je suis allé au lycée de ste Anne à Ste Anne d'Auray dans le Morbihan (56) pour faire musique Étude (option lourde musique) et intégré l'Académie de Ste Anne d'Auray (en tant que basse profonde, participation notamment aux folles journées 2008).
Une fois encore j'ai eu un PAI qui ma permis de prouver ma dyslexie à ma professeur d'anglais et d'espagnole qui pour elles, je cite : "mais tu n'es pas dyslexie, ça ne se voit pas sur ta copie".
Mais ce PAI avait encore un nouvel article : la lecture de consigne à voix haute. Ca été la révélation : je comprenais plus facilement les consignes et surtout les langues.
Mais ma moyenne scientifiques ne dépassant pas les 10 je n'avais pas le niveau pour une terminale S. En revanche mes notes littéraires dépassaient la moyenne !
Ainsi je suis passé en Terminale L (et oui c'est possible). A partir de là tout à été plus simple c'était plus mon élément. J'avais toujours un PAI : PC (le mien depuis la 2ème première S) + 1/3 temps + lecture des consignes à voix hautes et la possibilité pour moi de me relire à voix haute.
Pour la lecture des consignes j'avais acheter un dictaphone comme ça lors des contrôles communs les professeurs enregistraient l'exercice cela évitaient qu'ils tirent la tête pour certain.
J'ai donc passé mon bac L option musique, j'entends encore ma professeur d'anglais me dire :"on se revoit l'année prochaine" et ma professeur d'espagnole me dire "la fac? est-ce bien sérieux avec ton problème?".
Pour l'examun j'avais un Pc, un lecteur, possibilité d'oraliser et ils m'avaient donné un secrétaire pour les schémas.
Et bien vous savez quoi? J'ai eu mon Bac L option musique avec les félicitations du jury de musique pour ma prestation me donnant ainsi la note maximale.
Depuis la rentrée 2008 je suis en L1 histoire à l'université de Nantes. J'ai toujours un PAI (par le relais du handicap de l'université de Nantes), il a été beaucoup plus facile de l'appliquer et d'ailleurs les professeurs sont plus au faits de la dyslexie.
J'ai donc un PC en cours et pour les exam, un tier-temps pour les exam, et un lecteur si besoin est.
Moralité : ce n'est pas par ce que l'on est dyslexique que l'on ne peut rien faire. Si on est motivé on peut et on doit persévéré pour montrer à tous nos professeurs qui nous ont humilié (et oui y en a encore) que l'on en n'est capable.
C'est d'ailleurs pour cela que je me destine à l'enseignement pour que des élèves comme j'ai pu l'être ne soit plus traumatisé ni humilié par des professeurs.